À travers une série de courts chapitres, tous coiffés d'un titre de circonstance, Michelle Tisseyre relate ses souvenirs. Ceux-ci gravitent en grande partie autour du monde de l'enfance, des années d'apprentissage (elle a été la première Canadienne-française à l'Université McGill), des multiples rebondissements de sa carrière, de ses entrevues les plus marquantes, mais aussi de sa vie familiale et amoureuse. Des mémoires intimes qui parlent très peu de sa vie politique.
A travers le portrait de Jeanne, fille d'un député du Québec au parlement d'Ottawa, l'auteure, fille de l'éditeur Pierre Tisseyre, nous dépeint le Québec de la Première Guerre mondiale à la veille de la Grande Crise.
Mars 1928. À New York où elle commence son long exil, laissant derrière elle sa fille Kitty, au terme d’adieux déchirants, Jeanne retrouvera Louis, le jeune médecin engagé pour qui elle a tout quitté, et le suivra en Angleterre. Là, déterminée à se forger un nouveau destin mais mal adaptée à un monde qui n’est pas le sien, elle passera tour à tour par la plus grande joie et la plus grande peine qu’une femme puisse connaître.
